Le progressisme de Macron à l’œuvre à Tours !
- administrateur
- 3 nov. 2018
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Dernière mise à jour : 19 nov. 2018
Pendant que Macron prend des vacances dans une résidence luxueuse en Normandie, en mettant en scène sa gestion de l'effort (!) via une campagne médiatique de propagande, arrêtons-nous sur ce que sa politique migratoire donne dans notre département, contrairement à ce qu'il vante dans son clip publicitaire pour LREM.
A Tours, environ cent vingt migrants qui dormaient sous des tentes au Sanitas, dont une quinzaine de mineurs non accompagnés, avaient trouvé refuge dans les bâtiments abandonnés du CLOUS, toujours au Sanitas. Ils occupaient ces locaux, au demeurant vétustes, depuis mercredi soir à l'initiative de mouvements comme Utopia 56, Collectif Solidaire ses Réfugiés de St-Pierre-des-Corps ou Chrétiens migrants. Ces organisations avaient lancé un appel à dons afin d'aménager ces locaux de matériel qui auraient permis un minimum de confort. Il est à noter que dans ces locaux, il n'y avait ni eau ni électricité. Devant ces gestes d'humanité, les pouvoirs publics ont répondu hier par l'expulsion de ces migrants. Avec des forces de l'ordre conséquentes qui ont procédé à l'injonction de la Préfecture et du Procureur de la République, les migrants se sont retrouvés dehors, en début de période hivernale, sans solution d'hébergement. Pour faire bonne mesure, les locaux sont dorénavant gardés par une société privée de surveillance. Décidément, l'envoi systématique des forces de l'ordre à chaque manifestation ou événement qui déplaisent au pouvoir devient une manie quelque peu inquiétante... Ainsi que l'utilisation de société privée de surveillance, comme sur le site Sandvik de Fondettes contre les salariés. Voilà le visage du progressisme que vante Macron : une guerre contre les pauvres, comme le dit Patrick Bourdon, membre du collectif réfugiés de St Pierre. Dans l'inhumanité la plus totale. La NR nous informe ce matin de cette évacuation. Il faut lui reconnaître que le ton de l'article est sincère : un mal à l'aise certain pour ne pas dire un certain écœurement, notamment en parlant de la froideur des forces de l'ordre.

Lamentable !