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Hulot, celui qui avale les couleuvres…

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    administrateur
  • 9 avr. 2018
  • 2 min de lecture


D’abord, il faut se souvenir que sa fortune personnelle lui provient des royalties qu’il touchait sur les produits Ushuaïa qui sont pourtant classés sur la liste des composés dangereux par Greenpeace depuis 2006 et dont certains contiennent des perturbateurs endocriniens selon 60 millions de consommateurs.

Donc, est-ce surprenant s’il avale la première couleuvre du recul gouvernemental sur le nucléaire puisqu’il en devient maintenant, de facto, un partisan. D’ailleurs, quel silence sur Bure ! Et quel silence quand Macron vend des réacteurs nucléaires EPR à l’Inde ! Et puis la reculade après les jérémiades sur le Glyphosate qui a conduit Delphine Batho à démissionner de la commission parlementaire sur le sujet. En effet, si ce rapport met en avant les dangers imminents des produits phytosanitaires sur la base des conclusions de l’Inserm[1] ; maladie de Parkinson, cancer de la prostate, cancers hématopoïétiques (lymphome non hodgkinien, myélomes multiples) ; la commission propose essentiellement… de nouvelles études ! Si Macron avait annoncé que la France sortirait du Glyphosate en trois ans, Hulot a laissé entendre en février que des dérogations seront octroyées… Tout cela à la satisfaction de la FNSEA, syndicat qui défend surtout les gros exploitants céréaliers. Continuez donc à exterminer la biomasse (75% des insectes ont disparu en 27 ans, selon ce rapport, 30% d’oiseaux en moins en 15 ans, une pollution quasi générale de l’air et de l’eau, entretenue par l’emploi massif et répété des produits chimiques, tout cela dans le rapport).

Vous avez la bénédiction du ministre de l’écologie !


Ce n’est pas tout : Hulot se tait sur la question du CETA[2] alors qu’il combattait ce type de traité avant de devenir la carpette du gouvernement Philippe.


Et maintenant, le voici ardent défenseur de la privatisation de la SNCF ! Qui se traduira, entre autres, par la suppression de lignes jugées non rentables et donc par l’augmentation du trafic routier, moyen de transport éminemment écologique comme tout le monde sait !

Ainsi, la libéralisation du fret rail a divisé par deux l'activité de ce moyen de transport de marchandises, développant en contrepartie le transport routier et les nuisances qui l'accompagnent. Et notre "comique" d'évoquer la dette de la SNCF qui serait la conséquence du statut du cheminot alors qu'il n'en est rien (voir notre rubrique sur le document de la CGT cheminot) ; de déclarer que cette entreprise ne doit pas perdre d'argent ! Diable, quelle approche du service public : rentable, dit-il ! Alors, dans les hôpitaux et les EHPAD, selon sa logique, laissons mourir les malades non rentables... Pauvre d'esprit, ce Hulot qui ne vit qu'en usurpant son titre d'écologiste [3]!

Décidément, ce gouvernement Macron est un ensemble de vestes retournées comme on ne l’avait pas vu depuis Sarkozy…


Nous souhaitons à Hulot qu’à force d’avaler des couleuvres il ne s’étouffe pas, le pauvre homme…

[1] Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale

[2] Comprehensive Economic and Trade Agreement, traité de libre échange entre l’Europe et le Canada qui risque fort d’une part de tuer une grande partie de l’agriculture française et, d’autre part, de faire arriver sur nos marchés des aliments dont la traçabilité sera douteuse. En effet, le Canada, comme les USA, utilise légalement, dans l’agriculture et l’élevage, des produits interdits en Europe compte-tenu de leur dangerosité.

[3] Lire l'article de David Cormand, Secrétaire National d'EELV dans Libération du 9 avril

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