Mars 2018

Vous êtes sur le site du Groupe d'Action de Fondettes, Luynes et Saint-Étienne-de-Chigny. Lors des élections de 2017 où 1 947 électeurs ont choisi, sur ces trois communes, la France Insoumise. Aussi, nous avons créé un média, Fi info, qui permettra à la fois de maintenir le lien entre nous et qui préparera les futures échéances électorales. Qu'elles soient européennes ou communales. Dans le premier cas pour s'élever contre la politique de l'Union Européenne (UE) en proposant les solutions de la France Insoumise. C'est-à-dire construire une Europe des Peuples contre l'Europe des milliardaires, soit en trouvant des partenaires dans cette UE, soit en sortant des institutions de ce conglomérat d'intérêts qui ne sont pas ceux du peuple. Dans le second cas en préparant des propositions locales qui devront conduire à la capacité de présenter des candidats sur les trois communes.

Ce site est le complément d'une édition papier. Pourquoi une édition papier ? Elle permet d'avoir le contact avec la population, de nous faire reconnaître, d'assurer notre présence. Car la France Insoumise n'est pas un phénomène éphémère. Elle s'inscrit dans l'histoire d'une certaine gauche. Celle qui se dégage des trahisons, des petits arrangements entre partis, du renoncement à un monde qui n'a pas pour objectif un avenir en commun. De cette gauche qui ne cesse de se compromettre avec des mesures que la droite ne peut pas renier. De la déchéance de nationalité, un temps évoquée, des lois El Khomri, qui ont été le prélude à la remise en cause du Code du Travail que nous a imposé Macron. Le même Macron, ni de gauche, ni de gauche qui applique avec un grand zèle ce que lui demande le Medef et la Commission Européenne ; qui s'attaque aux plus faibles (de la diminution de l'APL à l'augmentation de la CSG, des taxes sur les carburants) ; qui accepte les augmentations des services de première nécessité (électricité, gaz) ; qui supprime l'impôt sur la fortune (ISF) pour les plus riches qui profiteront de l'essentiel des mesures prises par son gouvernement. Macron s'attaque maintenant aux services publics (EHPAD, hôpitaux, SNCF) où la colère gronde face aux conditions de travail qui ne permettent plus aux agents de la fonction publique (qu'elle soit d'état ou territoriale) d'assurer leur mission d'intérêt collectif. Il propose de supprimer 120 000 postes de fonctionnaires sans dire qui cela touchera : les enseignants ? les soignants ? les forces de l'ordre ? les services d'entretien des infrastructures ? L'essentiel ici est de réduire les dépenses de l'État pour mieux réduire l'imposition... pour les plus riches. Et de répondre aux fameux critères de Maastricht sur la règle des 3% de déficit, qui est non seulement une règle stupide qui contraint la relance mais dont l'origine n'a pas de fondement sérieux.

Nous développerons ici et dans les futures rubriques les propositions que nous faisons pour remettre l'humain au cœur des préoccupations de la politique et non des intérêts particuliers.

Nous observons la déférence, voire l'allégeance, des médias privés ou publics au pouvoir en place. Aussi, nous vous sollicitons pour financer ce projet. Peu importe le don que vous ferez ; nous savons que les temps sont de plus en plus difficiles ; mais chaque euro versé viendra participer à cette aventure et sera le moyen de donner un point de vue différent de celui des hordes de valets qui, par ruissellement, se nourrissent des miettes que veulent bien leur laisser ceux qui ont intérêt à ce que rien ne change. Sans oublier l'extrême-droite qui surfe sur le mécontentement des plus lésés pour imposer des idées d'exclusion et de haine, qui montent des catégories de population les unes contre les autres. Mais qui, au final, comme l'histoire l'a toujours montré, sert le système capitaliste avec autant d'ardeur que les autres partis de droite ou de ni de gauche, ni de gauche.