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Une colère qui monte !

Les citoyens se réveillent


Depuis quelques années on s’interrogeait : quand le peuple va-t’il se réveiller face aux attaques dont il faisait l’objet depuis trop longtemps? Les gens semblaient résignés en acceptant leur situation qui se dégradait d’année en année.


Les réformes néolibérales des tandems Sarkozy/Fillon, Hollande/Valls et Macron/Philippe, que les syndicats n’ont pu empêcher, entretenaient cette ambiance : on ne pouvait rien faire.


Car ne nous trompons pas, les gilets jaunes, dont le déclencheur du mouvement a été la taxation de l’essence ont exprimé des revendications beaucoup plus larges : hausse des salaires, retour de l’ISF, taxation des multinationales, taxation des GAFA, rééquilibrer la répartition des richesses….Toutes remettent en cause l’idéologie néolibérale et non l’écologie comme le gouvernement voulait nous le faire croire initialement.


Pourquoi tant de violences ?

Une majorité de gilets jaunes souhaite une action sans dégradation. Bien sûr il y a des éléments ultra-violents qui se mêlent aux manifestations et qui viennent pour dégrader. Mais il faut comprendre que l’exaspération du peuple est à son comble et que certaines violences sont l’expression d’un profond désarroi. C’est le résultat d’une politique de mépris menée par les gouvernements qui se sont succédé depuis 30 ans. Ces gouvernements se sont évertués à faire tomber les acquis sociaux mis en place par le Conseil National de la Résistance, après guerre.


Un mouvement déroutant pour le pouvoir


Ce mouvement né sur les réseaux sociaux est inhabituel et déroute les autorités politiques. Ces dernières, au lieu de s’interroger sur l’action politique qui a été menée, n’ont comme seul élément de langage que celui de défendre la démocratie qui serait menacée.


Le pouvoir et la plupart des médias essaient de discréditer le mouvement en insistant sur les violences... Mais rien n’y fait, il reste soutenu par une grande majorité de nos concitoyens : 72% des français ont de la sympathie pour ce mouvement (sondages des 4 et 5 décembre).


Il faut dire que le contournement des corps intermédiaires que sont les syndicats et les partis politiques, a largement été utilisé par les deux derniers gouvernements : pseudos négociations avec les syndicats (lois El Khomri, dislocation du code du travail, réforme de la SNCF…) et pas de débat devant la représentation nationale avec l’utilisation des ordonnances.


Comme dans tout mouvement qui naît ainsi, il est difficilement contrôlable car il n'y a pas de représentants pour négocier. Et comme les corps intermédiaires ne jouent plus leur rôle, on peut comprendre le désarroi du gouvernement. Maintenant c’est une révolte de la rue à laquelle il est confronté… Et pour arrêter un tel conflit il va falloir qu’il y ait de substantiels (et déchirants) renoncements pour le pouvoir. Ce qui le remettra en cause.

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