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Les médias contre le Peuple !


Les derniers événements ont démontré, si besoin était, la collusion entre le pouvoir et les médias. Rappelons que l'ensemble de la presse écrite appartient à quelques patrons qui, par ailleurs, n'ont aucune expérience dans ce domaine. Que les chaînes privées de télévision appartiennent aux mêmes capitalistes. Pourquoi donc ? Pour façonner l'opinion publique afin de la rendre docile et pouvoir ainsi imposer un ensemble de politiques ultra-libérales. Nous avons déjà démontré ces liens entre médias et patronat dans un précédent post (Wanted : la France Insoumise!).


Bien que rien ne puisse nous surprendre du point de vue de la soumission des médias, des éditorialistes et des journalistes vedettes, il faut reconnaître que ce que nous voyons, entendons et lisons en ce moment sur les Gilets Jaunes (GJ) est un record dans l'abjection...


Commençant par insulter les GJ puisqu'ils n'étaient que des beauf avec des bagnoles polluantes qui n'avaient que des revendications poujadistes, les médias se sont complètement trompés sur la nature même du mouvement. Ce n'est pourtant pas faute de faire appel à des « experts » (toujours les mêmes qui passent tant de temps sur les plateaux télés et sur les ondes qu'on se demande bien quand ils « expertisent »!), à des politologues, des analystes et une flopée d'éditorialistes censés être en capacité d'analyse. Tous plantés pourtant ! Parce qu'ils n'ont pas senti monter la colère, bien qu'ils soient capables d'en parler à posteriori, voire même de prétendre en avoir diagnostiquer le malaise depuis longtemps (sans jamais dire ni quand, ni où...). Peut-être leur haine du mouvement provient-elle de ce qu'il met en évidence leur incapacité patente, trop occupés qu'ils sont tous à fréquenter les cocktails que leur offrent leurs patrons et le le pouvoir. Il est vrai que c'est tellement agréable et valorisant d'être dans les arcades des puissants... Et n'oublions pas que les aides de l'Etat à la presse, c'est un milliard d'€ par an, on ne mord pas la main qui vous nourrit. Et que dire lorsque ces journalistes, valets du pouvoir qui hurlent aux avantages que peuvent avoir certaines catégories de la population mais qui oublient bien de parler des leurs... Ils puent tous. Et quand la foule s'en prend aux journalistes de terrain (ce qui est regrettable parce que ce sont souvent des pigistes, mal payés, précaires et si peu responsables des lignes éditorialiste de leur employeur), ils pleurent sur cette violence alors qu'ils ferment les yeux sur celle faite aux gens tous les jours. Ceux qui, le 15 du mois et parfois avant, n'ont plus rien, qui travaillent pour un SMIC dérisoire avec lequel on ne peut pas vivre, à peine se loger, de ceux qui n'ont que des temps partiels, souvent des femmes, qui voient les loyers non payés s'accumuler, qui sont contraints d'aller aux Restaurants du Cœur ou au Secours Populaire pour nourrir leurs enfants, de ceux qui, bien que travaillant, vivent dans leur voiture, de ceux qui n'ont même pas de boulot et ont perdu l'espoir d'en avoir un, de ceux qui vivent dans des cités qui pourrissent et qui sont exclus de par leur origine, leur nom. Même ceux qui vivaient plutôt bien et qui, peu à peu depuis quarante ans, ont vu leur niveau de vie baisser pendant que les plus riches s'enrichissaient chaque jour davantage. Ceux qui après une vie de travail se retrouvent avec une retraite qui n'atteint pas les 1 000€, souvent bien moins surtout s'il s'agit de femmes. Ceux là, jamais un mot, sinon pour stigmatiser les gens de rien, ceux qui ne veulent pas traverser le rue pour trouver un job, qui ne se payent pas un costard puisqu'il ne travaillent pas assez... Ceux là sont transparent aux médias.


Quand ils finissent par libérer une colère si longtemps contenue,ils deviennent des casseurs, des incontrôlés, incapables de désigner des interlocuteurs, incapables de comprendre « l'intelligence » de ceux qui les gouvernent et les mesures « sociales » prises par un président qui, quoiqu'il fasse maintenant, reste celui des riches. Et quand, à force de peur et de répression, le mouvement se tasse un peu, les médias crient victoire et laissent encore leur fiel se déverser sur ce mouvement dont finalement ils ont très craint. On commence par complètement minimiser le nombre de participants aux manifestations (66 000 selon Castagnettes le 8 décembre, contre toute évidence, voir la première vidéo), puis on parle de la baisse de fréquentation sur les ronds-points, préparant ainsi, comme le veut le pouvoir, leur évacuation. Des violences qui se préparent encore après les milliers de blessés des précédentes manifestations sur les ordres de Macron et de son gouvernement qui ont lâchés leurs chiens de garde. Au nom de la sécurité des manifestants, on va à nouveau les tabasser. Entendre Castagnettes parler des huit morts sur ces quatre semaines, sans un mot de compassion (alors que pour au moins une vieille dame, il y a eu tir mortel des flics), donne envie de lui vomir dessus.



Quelques exemples de ce que peuvent faire les médias : sur FR3, dans un journal de 19h30, effacer le 'dégage' sur une pancarte pour ne conserver que Macron, sur une autre chaîne, inviter un soi-disant représentant de commerçant contre Mélenchon alors qu'il s'agit d'un référent LREM dans son département, candidat de ce parti aux dernières législatives. Et cela sans le signaler aux téléspectateurs. Laisser la parole à des économistes ultra-libéraux qui expliquent que les mesures prises risquent de compromettre l'avenir de notre pays, que rien ne peut empêcher la fermeture des usines en France, c'est la Loi du Marché. Pire, trouver un journaliste d'un magazine économique expliquer que les salaires sont de toutes façons trop élevés en France ! Insulter en direct sur BFM, un GJ au prétexte qu'il parle trop bien pour en être un vrai (ce à quoi ce GJ rétorque au présentateur qu'il est un faux journaliste, à raison au demeurant...), parler des GJ au passé comme si le mouvement était définitivement enterré, encenser les mesures présentées par Macron sans aucun recul mais comme un geste qui va relancer le quinquennat, etc.



Au niveau local, quand la NR essaie de faire de l'analyse, elle trouve deux historiens, l'un spécialiste de la seconde guerre mondiale, l'autre de la constitution, qui vont expliquer que c'est fini, que la Vème République va continuer à vivre comme si rien ne s'était passé, que c'était un petit épiphénomène qui ne laissera pas de trace. Il est vrai que la NR fait si peu dans la dentelle quand il s'agit de soutenir le pouvoir dont ses propriétaires sont si proches...


Sur les réseaux sociaux, on voit de plus en plus de guillotine dont on comprend l'intention de ceux qui les publient. Nous leur disons non, surtout pas ! Nous avons pire : mettre tous ces parasites sur un vrai travail, comme se retrouver avec un marteau piqueur dans les mains, 60 heures par semaine comme ils le réclament pour les autres !


En attendant, le mot d'ordre : boycott total des médias dominants, créons nos propres médias, consultons ceux qui sont indépendants de tout pourvoir, financier ou politique ! Voir le livret DES MEDIAS AU SERVICE DU PEUPLE dans l'onglet Livrets ou en utilisant la fenêtre de recherche (la loupe)

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