Les luttes sociales, un peu partout…
- administrateur
- 17 mai 2018
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 20 mai 2018
CHU
Au CHU Trousseau de Tours, la répression syndicale s’accentue. En effet, à la suite de plusieurs mouvements dénonçant d’une part les conditions inacceptables du regroupement des différents services sur le site de Trousseau - avec, au passage, la suppression d’une cinquantaine de lits y compris dans des services où le taux d’occupation avoisine ou dépasse les 100% - la direction a rappelé aux grévistes réquisitionnés qu’il leur est interdit d’afficher leurs revendications en présence des malades ou du public.

Travaille et tais-toi !
L’encadrement joue la carte de l’intimidation et de la culpabilisation auprès des grévistes afin qu’ils cessent leur mouvement. Une note de service de mars 2017 rappelait aux agents hospitaliers leur devoir de réserve (?) et au risque de sanction s’ils le transgressaient. Or le mouvement va bien dans le sens de l’intérêt des patients, des conditions d’accueil et de soins que le plan de restructuration, purement issu d’une gestion financière et technocratique, va inéluctablement dégrader. Pire, un délégué Sud-Santé, François Baudry, s’est vu convoqué par la police à la suite d’une plainte contre X de la direction de l’hôpital qui veut savoir comment le plan de restructuration et les conséquences évoquées dans celui-ci s’est retrouvé en possession de la NR alors qu’il n’était pas encore officiellement avalisé.
Nous vous invitons à rencontrer le personnel du CHU en grève le jeudi 17 mai sur la place Jean-Jaurès, de 12 h 30 à 14 h 30.
Dernière minute (18/05) : à la suite de la neurologie, des admissions, de l'internat et de la pneumologie, c'est au tour des urgences d'entrer en grève : ça ne s'arrange pas !
Au niveau national, plusieurs manifestations ont eu lieu, notamment à Paris où la colère monte non seulement dans les hôpitaux, mais repart aussi dans les EHPAD.

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