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Le gouvernement fait monter la pression !

Dernière mise à jour : 7 déc. 2018

Factieux, tentative putschiste, des milliers de personnes prêtes à tuer, mot d'ordre insurrectionnel, le gouvernement n'a plus que la solution de la peur devant ce qui commence quand même à ressembler à une révolte populaire. Castaner, Schiappa, Grivaux et autres petits roquets se lâchent dans leurs propos, à défaut de comprendre se qui se passe. Il paraît même que les services de renseignement auraient alerté l’Élysée à propos d'"appels à tuer et à se munir d'armes à feu pour s'en prendre aux parlementaires, au gouvernement, à l'exécutif et aux forces de l'ordre". Sans doute à l'initiative de Trump, comme ils ont essayé de le faire croire dans la soirée et la nuit du 5 au 6 décembre. Avant de se rétracter (en supprimant les tweets qui y faisait référence) devant l'avalanche de tweets et de commentaires facebook humoristiques. Autre exemple, ce matin sur France-Culture, un député LREM, Matthieu Orphelin (de cerveau), ancien militant EELV (qui est donc allé à la soupe, c'est dire la conviction du type), accusait François Ruffin et la France Insoumise de créer les conditions du chaos sans autre perspective que de profiter des Gilets Jaunes pour mettre en danger la République ! Et seulement la France Insoumise... Tiens, on ferait peur ? Nous resterons polis : pauvre imbécile...


Violence policière à Tours (ph. Pascal Vallée)

Cette volonté de créer un climat d'angoisse est la dernière cartouche de Macron et consorts qui ne savent plus quoi faire. En essayant, par des propos anxiogènes, de désolidariser la population du mouvement. Aujourd'hui, il n'est plus seulement question d'abroger les taxes sur le carburant ou autres foutaises. Il y a urgence à satisfaire l'ensemble des revendications que portent, dans leur grande majorité, les Gilets Jaunes. Et pour ça, il a une solution, et elle est simple : dissolution de l'Assemblée Nationale, démission de Macron, convocation d'une Assemblée Constituante. En effet, ces revendications, auxquelles viennent maintenant se coller la colère des lycéens, les mouvements de grève par-ci par-là qui voient le jour (FO et CGT Transports, CGT services publics, Sud-Rail...), les appels de branches et de sections syndicales à se joindre au mouvement, montrent le profond mécontentement d'une majorité de la population. Même la marche pour le climat, qui se tiendra samedi et dont certains organisateurs appellent à rejoindre la manifestation des Gilets Jaunes, est un signe de convergence des luttes qui prélude cette revendication de constituante que nous devons maintenant porter. À Aix-en-Provence, il y aura jonction sur le vieux port avec une banderole commune, verte et jaune, « Changeons le système, pas le climat, pour la justice écologique et sociale ». Mais aussi à Marseille, Amiens, Lille, Clermont-Ferrand, Bayonne... À Paris, ça sera plus difficile, non pas parce qu'il n'y a pas de volonté de la faire, mais parce que, n'en doutons pas, les forces de (du dés)ordre interviendront très tôt et très fort ! Pour refaire le coup de Paris en feu, afin de discréditer le mouvement. Ce qui prouve, à l'opposé des sornettes de la clique Macron, que le mouvement des Gilets Jaunes n'est pas un ramassis de gros beaufs pollueurs et qu'il a conscience que nous devons agir pour une société écologique et sociale...

En ce qui concerne Tours, consultez Facebook fréquemment, notamment celui de 'La Touraine Insoumise' pour avoir des infos sur ce qui se passera demain vendredi 7 et samedi 8 décembre.
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