Le Football : deux aspects…
- administrateur
- 2 juil. 2018
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Dernière mise à jour : 5 juil. 2018
D’un côté, le délire nationaliste de la coupe du monde dans un pays loin d’être une démocratie qui utilise cet événement pour redorer son blason international. Une utilisation politique où l’on verra bientôt Macron se précipiter aux matches de l’équipe de France, qui a accédé aux quarts de finale, et qui ne manquera pas, si notre pays emporte cette coupe, de se répandre sur la France qui gagne, etc. En oubliant que cette équipe est largement multiculturelle, gros mot qu’il ne veut à se point pas entendre qu’il a fait voter par ses fantoches de l’Assemblée Nationale des lois particulièrement restrictives sur l’accueil et la gestion des migrants. Où il se répand de plus en plus sur les racines chrétiennes de notre pays qu’il voudrait tant redevenir la base de notre société, excluant ainsi une partie de la population. Et ceux qui, comprenant bien la genèse de notre histoire, ne se réfère plus à aucune religion. Où l’on voit une avalanche publicitaire de marques dont on se demande parfois quel est leur lien avec le sport (du yaourt aux automobiles). Où, finalement, les matches libèrent du temps de cerveau humain pour les publicités, comme le disait si bien Le Lay, PDG de TF1. Quand on voit les sommes extravagantes qui sont annoncés pour les salaires des footballeurs et qui transitent, pour l’occasion, entre les clubs qui sont devenus des entreprises commerciales et rien d’autre… Enfin, pour quelques-uns des joueurs, parce que pour beaucoup de footballeurs professionnels de clubs de « seconde zone », c’est plutôt proche des déciles les plus bas de la répartition des revenus en France. De fait le sport spectacle qui remplace si bien, dans nos sociétés modernes, ce que K. Marx disait pour la religion : l’opium du peuple… Car pendant que nous irions possiblement manifester à plusieurs millions si la France gagne, comme en 1998, dans toutes le France, nous oublierons un moment les politiques anti-sociales de ce gouvernement. Qu’ils étaient beaux ces élans d’une France Blanche-Black-Beur que nous avions alors connu ? Non, le temps que met un fétu de paille à brûler… Rien n’a suivi qui aurait permis le vivre ensemble dont on entend si souvent parler et pour lequel aucun politique en charge des affaires depuis vingt ans n’a fait quelque chose. Dernier avatar, le rapport Borloo, commandé par Macron et aussitôt remis, aussitôt jeté à la poubelle !

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