La violence de classe…
- administrateur
- 26 mars 2018
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Dernière mise à jour : 1 avr. 2018
Une partie de la presse aux ordres s’indigne ce matin des propos de Mélenchon sur la violence de classe dont a fait preuve Pénicaud à l’encontre d’un syndicaliste. Qu’en est-il ? Gaël Quirante est un syndicaliste SUD à La Poste. A la suite d’un mouvement de grève en 2010, qui avait conduit à la séquestration de plusieurs cadres pendant deux heures et demi, la Poste a entamé une procédure de licenciement. Gaël, en 14 ans à La Poste, a connu 10 entretiens préalables à un licenciement et 264 jours de mise à pied, un record ! Cette dernière procédure de licenciement a été rejetée une nouvelle fois par l’Inspection du Travail et le ministre de droite de l’époque, Xavier Bertrand. En 2017, à la suite de l’annulation de toute la procédure par la cour d’appel administrative de Versailles, La Poste demande une nouvelle autorisation de licenciement à la Direction Générale du Travail, comme le prévoit la Loi en ce qui concerne les représentants syndicaux. La DGT demande alors une contre-enquête à l'inspection du travail qui conclut qu’il ressort de l’enquête contradictoire et de la contre-enquête l’existence d’éléments […] permettant d’établir un lien entre la demande et les mandats exercés par le salarié ainsi que son appartenance syndicale.

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