La gauche pour la convergence des luttes ?

François Ruffin (FI), Olivier Besancenot (NPA), Éric Coquerel (FI), Benoît Hamon (Génération-s), Pierre Laurent (PCF) et Gérard Filoche (GDS) sont allés ensemble soutenir les cheminots dans la Somme et en Seine-Maritime. Le PS n’était pas invité, ce qui ne surprendra plus personne… Au cours de leurs divers arrêts, de nombreux drapeaux CGT et SUD ont accompagné les prises de paroles des politiques.

Est-ce là le début du commencement d’un rassemblement de la Gauche ? En tout cas, il est heureux de voir cette ébauche d’unité pour le soutien des cheminots en lutte. Et d’y voir aussi les organisations syndicales à un moment où la rigidité du gouvernement qui veut l’épreuve de force les conduit à quitter la table des négociations.

La ministre des transports a accusé la seule CGT d’être à l’origine de la rupture des négociations. De fait, son objectif est la division syndicale qui compromettrait le mouvement.

Il n’est pas certain que les syndicats soient dupes. Ainsi, la CFDT, pourtant peu vindicative à l’égard du macronisme, parle maintenant d’un mouvement qui risque de se durcir. Les syndicats (CGT, FO, CFDT, CFTC, CFE-CGC) ont décidé de se rencontrer mi-avril pour faire le point sur la situation.

Si Jean-Luc Mélenchon a appelé à une manifestation commune ‘’anti-Macron’’ le 14 avril à Marseille, François Ruffin propose une manifestation nationale le samedi 5 mai. Cet appel va être discuté dans les différentes organisations politiques qui ont participé au déplacement cité ci-dessus.