CHOMAGE

Le taux de chômage remonte de 0,2 point au 1er trimestre 2018 selon les chiffres de l’Insee après une baisse de 1% sur le dernier trimestre 2017. Il est maintenant de 9,2%. En un an, cependant, le chômage aurait baissé de 0,4 point pour 2,75 millions de chômeurs en moyenne à ce premier trimestre de 2018.

Evolution du taux de chômage entre 2003 et nos jours (source : INSEE)

Bon, déjà les « spécialistes » parlent d’une correction non significative puisque la baisse constatée au dernier trimestre 2017 semblait « inhabituelle ». Parmi eux, 1,06 million recherchent du travail depuis au moins un an. Après les cris de victoire sur cette baisse fin 2017… qui, sur la même tendance, demanderait plusieurs dizaines d’années avant de revenir à un un taux de chômage socialement acceptable.

Les personnes souhaitant travailler, mais pas comptabilisées parce qu’elles ne cherchent pas activement ou ne sont pas disponibles immédiatement, étaient 1,48 million au 1er trimestre.

D’autre part, 1,648 millions de personnes en temps partiel non souhaités continuent à chercher un emploi à temps complet. Notons que sur ces 1,648 millions de personnes, 1,155 millions sont des femmes qui restent les principales victimes des temps partiel imposés.

C’est donc au total 5,878 millions de salarié.e.s qui sont en recherche d’emploi à temps complet dans ce pays. Encore, n’ajoutons pas les CDD et les intérimaires…

Alors, Macron, tes mesures de ruissellement qui devaient relancer l’emploi, que donnent-elles ? Rien sinon que d’avoir enrichi les plus riches et d’appauvrir les autres.

Notons que des facteurs extérieurs (augmentation du prix du pétrole, crise sur l’Iran…) et intérieurs (baisse du pouvoir d’achat) jette un doute sur une relance de la croissance qui permettrait de recréer de l’emploi. D’autant plus qu’aucun grand projet n’est envisagé : quid de la transition énergétique, par exemple, qui aurait pu générer plusieurs centaines de milliers d’emplois (et nous placer dans la tête des pays qui proposeraient des solutions alternatives à l’épuisement des ressources naturelles) ?

Mais ce n’est pas là la préoccupation de Macron et consorts qui n’ont d’autre but que de préserver les intérêts des plus riches.