Castaner à Fondettes… en catimini !

Castaner a fait une brève apparition à Fondettes, uniquement pour faire de belles images ! Sa visite n’a fait l’objet d’aucune publicité avant qu’il ne vienne, accompagné de son service de presse (le sien et les médias inféodés). L’objet était de lancer la campagne pour les Européennes de 2019 où La République en Marche risque fort d’être stoppée net. En effet, le personnage peu recommandable qu’est Castaner, changeant de parti politique en fonction de ses seuls intérêts, fait la publicité d’une Europe libérale à laquelle il adhère pleinement. Son petit laïus qui consiste à dire que l’Europe on peut la critiquer mais on ne fait pas mieux ne prendra pas plus qu’en 2005. À cette époque, le personnage soutenait pleinement le oui au référendum, comme l’organisation politique à laquelle il appartenait à l’époque (le PS). Que le pouvoir, de droite ou de "gauche", soit passé outre le non majoritaire ne l’a pas gêné à ce moment. Et quand il parle, dans une mini interview à la NR, d’une « Europe coupée des peuples », alors là il devient carrément comique ! En effet, sa visite à Fondettes est caractéristique : pas d’info avant (on craindrait donc un comité d’accueil peu flatteur ?), le rameutage de quelques militants, de trois députés, mais surtout de beaucoup de caméras pour diffuser de belles images… Et pour en être certain, la NR nous explique, sans rire, qu’une attachée de presse était venue au préalable s’assurer que le Castaner serait bien reçu par le propriétaire d’un pavillon. La NR peut alors parler d’une « aventure en toute simplicité ». Tu parles d’une aventure ! Bon, les images étant dans la boîte, on s’empresse de partir vite fait à Tours, suivi de la meute des flatteurs, où le temps de présence sera tout aussi faible, on ne sait jamais. On se demande pourquoi le bonhomme n’est pas allé à Tours-Nord, ou à Saint-Pierre, ou à Joué-les-Tours ou même dans un quartier un peu plus populaire de Fondettes que dans une zone pavillonnaire… Non, surtout ne pas prendre de risque, l’aventure a ses limites. Pour ne pas se retrouver conspué et interpellé comme Macron à Rouen. Une fois Castaner parti de Fondettes, le journaliste de la NR nous dit que le quartier a retrouvé son calme habituel. En fait, c’est ce qu’il restera de cette visite : un moment de vide.