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Brève : SNCF après la rencontre avec E. Philippe

Depuis l’annonce de Philippe qui a reçu les syndicats de cheminots ce 25 mai, les « spécialistes » journalistes et commentateurs saluaient la manœuvre de Matignon qui visait à briser l’unité syndicale.



Photo : Pascal Vallée

En effet, le 1er ministre, recevant les syndicats un par un afin de réduire la puissance d’une intersyndicale, leur a signifié la reprise d’une partie de la dette (35 sur 54 milliards) par l’Etat d’ici à 2022 (pour ne pas sortir des clous imposés par l’UE). Déjà, reprendre une dette par l’Etat, c’est faire payer les contribuables pour assainir des comptes avant de privatiser… Et ce malgré les déclarations de Philippe et de Borne : pas d’impôt SNCF pour cette dette qui « viendra s’ajouter à la dette publique de l’Etat et sera remboursée au même rythme que la dette publique de l’Etat. » Qui paye la dette publique de l’Etat ? Les contribuables par l’impôt ou par la suppression des services publics, des aides sociales, des réductions d’effectifs… Ils nous prennent vraiment pour des c… !


A ce moment de la journée, les cinq fédérations syndicales de cheminots, UNSA, CGT, SUD, FO et CFDT, ont décidé de poursuivre la grève contre le projet de réforme ferroviaire du gouvernement. Il semble que cette tentative de diviser n’a pas porté ses fruits.


Soutenons encore et toujours les cheminots dans leur lutte pour la défense du service public de la SNCF !

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